29 décembre 2012

Le mariage religieux de l'archiduc Christoph d'Autriche

Fervents catholiques, cette cérémonie religieuse relevait un caractère très spécial pour Christoph et Adélaïde. Il y a cinq ans, ils se sont d'ailleurs rencontré au sein de Jeunesse-Lumière, une école de prière et d'évangélisation liée au Renouveau Charismatique. Tous deux y ont passé une année sabbatique pour approfondir leur spiritualité. Ils ont également fréquenté la communauté de L'Arche qui s'occupe de personnes handicapées mentales. Le prévôt de la communauté des Oratoriens, le père Bruno Gonçalves, a indiqué à cet effet que les époux avaient « un engagement catholique fort. Ils sont tous deux très simples et très humbles. Ils possèdent la grâce de se mettre en situation face à leurs interlocuteurs. Ils sont comme tous les jeunes de leur époque. Leur champ ecclésial est très large. Ils sont transversaux ». La veille, lors du mariage civil, le maire avait rappelé que les époux s'étaient découverts à Jeunesse-Lumière. S'adressant à l'archiduc Christoph, il avait indiqué : « Vous avez peu à peu appris à vous connaître et après quelques mois la magie a fait son oeuvre. A la fin de l'année sabbatique, vous vous être déclaré Christophe ». Cette histoire a donc débouché le 5 mars 2011 aux fiançailles, annoncées lors d'une réunion de famille à Bruxelles le 22 décembre en même temps que les fiançailles de l'archiduc Imre, frère aîné de Christoph. 

Le 29 décembre 2012, les portes de la basilique Saint-Epvre de Nancy avaient été ouvertes dès 10 heures pour permettre l'entrée des Nancéiens désireux de communier avec le couple. L'édifice fut pris d'assaut et il ne resta très vite que les sièges réservés aux invités. Parmi ces curieux, peut-être se trouvaient des personnes qui, bien plus jeunes, avaient assisté plus de soixante ans auparavant dans les rues de Nancy au cortège formé à l'occasion du mariage de l'archiduc Otto d'Autriche et de la princesse Regina de Saxe-Meiningen. Deux portraits du bienheureux empereur Charles et de l'impératrice Zita, dont la cause en béatification a été ouverte en 2009, avaient été installés sur des piliers de la basilique. A l'extérieur, la presse estima à un millier les badauds présents de part et d'autre du parvis. Quelques minutes plus tard, la valse des invités pouvait commencé.



Les invités de la veille au mariage civil étaient naturellement présents. Bien que sa présence n'avait pas été annoncée par la Cour grand-ducale, la grand-duc Jean avait tout de même effectué le déplacement, mais il entra par une porte latérale, comme lors du mariage de Guillaume et Stéphanie. Les autres invités étaient ceux-ci : le comte et la comtesse Rodolphe de Limburg Stirum (sœur et beau-frère du marié, absents du mariage civil) avec leur fils Léopold, le prince Nikolaus et la princesse Margaretha de Liechtenstein et leurs enfants Maria Anunciata, Marie-Astrid et Josef, le prince Guillaume et la princesse Sibilla de Luxembourg et leurs enfants Paul-Louis et Jean, les princes Wenceslas et Carl-Johann de Nassau (fils du prince Jean de Luxembourg), l'archiduchesse Alexandra (tante du marié), l'archiduchesse Constanza (tante et marraine du marié) avec son époux le prince Franz Joseph Auersperg-Trautson et leurs filles Ladislaya, Eleonora et Anna Maria, l'archiduc Carl-Christian et l'archiduchesse Estelle (fils et belle-fille de l'archiduc Rudolf) et leur fille Zita, la princesse Sophie de Hohenberg (fille de feue la princesse Elisabeth de Luxembourg) et sa famille, la comtesse Anita Holstein-Ledreborg (fille de la princesse Marie-Gabrielle de Luxembourg), le prince et la princesse de Ligne et leurs enfants Alix et Henri, l'archiduc Istvan et l'archiduchesse Paola (fils et belle-fille de feu l'archiduc Félix) et leur fille Margaretha, l'archiduchesse Viridis (fille de feu l'archiduc Félix) avec son époux et son fils aîné Carl-Leopold, le prince et la princesse Philippe de Liechtenstein, le duc et la duchesse de Croÿ, le prince Nicholas de Roumanie, etc.
Ensuite, ce fut enfin au tour du père du marié, l'archiduc Carl-Christian d'Autriche, donnant le bras à la mère d'Adélaïde, Mme Odile Drapé-Frisch. Accompagnant son fils, la princesse Marie-Astrid avait choisi de porter la tenue qu'avait choisi sa mère, la grande-duchesse Joséphine-Charlotte, lors de la cérémonie d'abdication de son époux en 2000. Et enfin, la Daimler grand-ducale déposa la mariée et son père, Philippe Drapé-Frisch, actuellement le deuxième conseiller de l'ambassadeur de France en Arabie Saoudite. La nouvelle archiduchesse portait une robe aux lignes pures en satin duchesse, signée par Diane Lelys. La confection avait déjà commencé au mois d'avril, moment à partir duquel Adélaïde est entrée en contact avec cette maison parisienne, par l'intermédiaire d'un couple d'amis de ses parents. La robe était agrémentée d'un voile de famille, qui a appartenu jadis à l'impératrice Eugénie, déjà porté par les archiduchesses Marie-Christine et Kathleen lors de leurs mariages. Le grand-duc Henri avait mis à la disposition de sa nièce par alliance le petit diadème aux motifs floraux des collections grand-ducales. Sa sœur Aliénor Drapé-Frisch officiait comme demoiselle d'honneur.


La mariée et son père ont remonté le long tapis rouge déroulé dans l'allée centrale de la nef. Au niveau de l'autel, elle rejoignit Christoph et la cérémonie put alors débuter. Elle était présidée par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, entouré de pas moins seize cocélébrants, vingt-sept servants d'autel et deux enfants de chœur. La Congrégation de l'Oratoire de Nancy, à qui est confiée la basilique Saint-Epvre et la chapelle ducale des Cordeliers, était bien représentée parmi les cocélébrants avec notamment le père Bruno Gonçalves (prévôt de la communauté), le père François Weber (curé de Saint-Epvre), le père Jacques Bombardier, le père Arnaud Mansuy ou encore le père David Vaimbois. Le père Daniel-Ange, fondateur de Jeunesse-Lumière, était également présent. L'homélie a été prononcée par un ami du couple, l'abbé Christian Mahéas, aumônier de la communauté de L'Arche, mais aussi du lycée Montaigne à Paris et d'un groupe de scouts unitaires. Des Scouts d'Europe se trouvaient d'ailleurs sur le parvis de l'église lors de l'entrée des invités.

Ayant choisi la veille son frère Alexander comme témoin, Christoph fit appel à son frère l'archiduc Imre pour la cérémonie religieuse. Le marié avait également choisi son cousin le prince Louis de Luxembourg, avec qui il s'entend particulièrement bien, parmi ses cinq témoins. Les trois autre témoins étaient des amis que Christoph connaissait depuis son passage par l'Institut Philanthropos à Fribourg ou depuis ses années au collège Saint-Bonnet. La mariée, elle, avait opté pour sa sœur Laetitia Drapé-Frisch, sa cousine Anne-Cécile Le Bihan et deux amies rencontrées également lors de son passage à l'Institut Philanthropos. La première lecture, tirée du livre de la Genèse, a été effectuée par un témoin et ami du marié. La seconde, extraite de l'épître de Saint-Jean aux Corinthiens, a été assurée par la sœur de Christoph, la comtesse Rodolphe de Limburg Stirum. L'accompagnement musical était assuré par l'organiste de la basilique, le groupe a cappella voxpoP et la chorale de Philanthropos. Au niveau des chants, l'hymne chrétien Adeste Fideles ou encore l'Ubi Caritas de Duruflé ont été entonnés. C'est le primat de Lorraine, Mgr Papin, qui recueillit l'échange des consentements des époux. S'en suivit une prière adressée à Dieu « pour les bonnes mamans et bons papas qui n'ont pu être présents » mais aussi pour la Lorraine et l'Europe. Avant la signature des registres, les jeunes mariés se sont recueillis un instant auprès de l'autel de la Vierge, un présent de l'impératrice Elisabeth d'Autriche en souvenir de la robe de baptême en dentelle de Lunéville offerte à sa fille Marie-Valérie par le curé de Saint-Epvre de l'époque.

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Après une cérémonie de près de deux heures, les mariés sont sortis en compagnie des enfants d'honneur, habillés par Mme Vallette d'Osia, avec parmi lesquels se trouvaient les princes Jean de Nassau (fils du prince Guillaume et de la princesse Sibilla de Luxembourg), le prince Noah de Nassau (fils du prince Louis et de la princesse Tessy de Luxembourg), ainsi que l'une des filles de l'archiduchesse Constanza d'Autriche. Lors de leur sortie, saluée par les cloches de la basilique, se trouvaient sur le parvis des représentants du Débuché de Nancy avec leurs trompes de chasse. Ensuite, les mariés, leurs parents et les enfants d'honneur se sont rendus à l'hôtel de ville pour une nouvelle apparition au balcon. Là, ils ont encore offert à la foule un baiser, furtif, mais moins prude que la veille. Une cérémonie s'est ensuite déroulée à l'hôtel de ville avant que les invités ne gagnent le restaurant du Grand Hôtel de la Reine. Cette journée s'est clôturée par une soirée de gala.

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Des photos de la cérémonie religieuse, de la réception à l'hôtel de ville et de la soirée de gala : site du Tageblatt 

Merci au père Bruno Gonçalves, recteur de la basilique, pour ses rectifications et ses précieuses informations
Merci également à Olivier Béna, passionné par les familles royales, qui avait fait le déplacement à Nancy

Le mariage civil de l'archiduc Christoph d'Autriche

La ville de Nancy a été choisie pour ce mariage. Parce que la mère de la mariée est originaire de Lunéville, mais aussi parce que la famille de l'archiduc Christoph, petit-fils du grand-duc Jean, entretient des liens particuliers avec l'ancien duché de Lorraine. Dans une interview à France 3 Lorraine, le père du marié, l'archiduc Carl-Christian, a déclaré : "Les liens avec la Lorraine du côté des Habsbourg-Lorraine sont très anciens. Notre chef de famille, l'archiduc Otto qui est malheureusement décédé l'année passée, était très attaché à la Lorraine. Et mon grand-père l'empereur Charles avait encore rappelé avant de mourir de ne jamais oublier la Lorraine, de garder des liens et ils sont restés étroits depuis des siècles." Un ami de la famille, le baron Bernard Guerrier de Dumast, industriel, a fait le nécessaire pour que le mariage ait lieu dans cette ville. Le couple a en effet dû obtenir une dérogation pour se marier à Nancy.


Civil wedding of Archduke Christoph of Austria to Adelaide Drape-Frisch in the City Hall of Nancy Civil wedding of...


Le vendredi 27 décembre 2012 au matin, les fiancés se sont retrouvés devant l'église des Cordeliers, là où s'étaient unis en grande pompe en 1951 l'archiduc Otto et la princesse Regina de Saxe-Meiningen. Il s'agissait d'un moment que le couple a voulu privé. Seuls les parents des futurs époux étaient présents, ainsi que le maire, l'évêque de Nancy et de Toul et un nombre restreint de personnalités. Christoph et Adélaïde ont tout d'abord prié dans la chapelle, puis sont descendus dans la crypte. Il s'agissait d'un moment de recueillement auprès des tombeaux des ducs de Lorraine. Comme le veut la tradition pour celles qui épousent un Habsbourg-Lorraine, Adélaïde a déposé son bouquet, fait de roses, sur l'un des tombeaux. Adélaïde a précisé : "C'était très émouvant car les racines sont très profondes ici et on l'a bien senti d'ailleurs à Nancy et dans toute la Lorraine. Donc c'était un moment très important de pouvoir venir aussi un peu remercier les ancêtres de mon fiancé grâce auxquels nous sommes ici aujourd'hui".

Le mariage civil s'est déroulé le 28 décembre à 17 heures dans la salle des mariages de l'hôtel de ville. Il a été célébré par le maire André Rossinot. La cérémonie s'est déroulée de manière privée, entourée de la famille proche. Outre ses parents, Christoph avait au tour de lui ses frères Imre (présent avec son épouse Kathleen) et Alexander (son témoin) ainsi que sa sœur Gabriella. Son oncle l'archiduc Rudolf était aussi de la partie avec son épouse et ses enfants Priscilla, Michael et Franz-Ludwig, tout comme sa tante l'archiduchesse Alexandra. Son oncle et parrain, le grand-duc Henri, avait fait le déplacement comme prévu avec la grande-duchesse Maria Teresa, le grand-duc héritier Guillaume et la grande-duchesse héritière Stéphanie, le prince Félix et la princesse Claire, le prince Louis et la princesse Tessy, la Alexandra et le prince Sébastien. L'archiduchesse Yolande, née princesse de Ligne, qui fêtera l'année prochaine ses 90 ans, avait tenu à voir s'unir son petit-fils. Par contre, tout comme pour le mariage civil de Guillaume et Stéphanie en octobre, le grand-duc Jean n'était pas présent.

Une fois unis civilement, les mariés sont apparus au balcon de l'hôtel de ville avec leurs parents respectifs, le couple grand-ducal et le maire de Nancy. Et ce pour le plus grand plaisir de nombreux badauds ou de connaisseurs qui ont parfois fait un long chemin jusque dans la capitale du duché de Lorraine. Christoph et Adélaïde ont d'ailleurs offert un baiser depuis le balcon. La famille a ensuite regagné le Grand Hôtel où elle réside durant les festivités. 

La cérémonie religieuse aura lieu le 29 décembre à 11 heures. Les portes de la basilique seront ouvertes au public une heure avant le début de la cérémonie. On sait déjà que la mariée portera une robe signée par la parisienne Diane Lelys et qu'elle arborera un diadème prêté par la famille grand-ducale. Au niveau des invités, on attend naturellement de nombreux cousins, le prince et la princesse de Ligne, des princes de Croÿ, d'Arenberg et de Merode, le prince et la princesse Philippe de Liechtenstein ou encore le prince Nicolas de Roumanie.

28 décembre 2012

Les voeux du Roi et de la Reine

Comme l'année dernière, les Souverains ont choisi de faire figurer leurs petits-enfants sur leur carte de voeux. Cette année, des photos issues des albums privés de la famille ont été sélectionnées.
 

27 décembre 2012

Félix et Claire : séance photo pour les nouveaux fiancés

Ce jeudi 27 décembre 2012, les nouveaux fiancés de la famille grand-ducale, le prince Félix et Mademoiselle Claire Lademacher, ont posé devant les photographes au château de Berg. L'information avait circulé la veille, en soirée. Comme pour Guillaume et Stéphanie quelques mois auparavant, les fiancés et leurs familles se sont retrouvés dans la résidence du couple grand-ducal pour un déjeuner. Toute la famille grand-ducale était présente : le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa, le grand-duc héritier Guillaume et la grande-duchesse héritière Stéphanie, le prince Louis et la princesse Tessy, accompagnés de leurs fils les princes Gabriel et Noah, ainsi que la princesse Alexandra et le prince Sébastien. Malheureusement, le grand-duc Jean était absent, connaissant de plus en plus de difficultés, à bientôt 92 ans, pour se déplacer. Les parents de Claire, Hartmut et Gabriele Lademacher, étaient naturellement de la partie, accompagnés de leur fils qui se prénomme également Felix. Une vingtaine de journalistes et photographes avaient répondu à l'appel, dont des Belges, des Allemands, des Français et des Néerlandais.



L'article publié à l'occasion des fiançailles du prince Félix et de Claire Lademacher : lien

13 décembre 2012

Les fiançailles du prince Félix et de Claire Lademacher

Ce 13 décembre 2012 au matin, la Maréchalat de la Cour a annoncé par communiqué que « Leurs Altesses Royales le Grand-Duc et la Grande-Duchesse, ont la très grande joie d’annoncer les fiançailles de Leur fils, Son Altesse Royale le Prince Félix, avec Mademoiselle Claire Lademacher ». Les fiançailles auraient été scellées quelques jours avant cette annonce. 

Fille d'Hartmut et de Gabriele Lademacher, Claire Margareta est née le 21 mars 1985 à Filderstadt en Allemagne. Son enfance, elle l'a passée avec sa famille à Usingen. Son père a fait fortune en lançant sa propre entreprise Lademacher Hertel Specifications (LHS) après avoir longtemps travaillé pour IBM. Il n'a pas abandonné les affaires pour autant après avoir vendu sa société à Ericsson en 2007. Il s'agit également d'un philanthrope qui a notamment aidé financièrement le développement de sa région natale, dans la banlieue de Cologne. La mère de Claire, elle, s'attache à promouvoir la culture.

Claire a effectué ses études primaires en Allemagne, puis sa famille s'est établite en 1995 à Atlanta, aux Etats-Unis. Elle a alors été scolarisée à l'Atlanta International School, un établissement qui a été aidé financièrement par son père pour la création de son centre artistique, dénommé le Lademacher Performing Arts Center. La famille est retournée s'installer en Allemagne en 1999 où Claire fréquenta la Frankfurt International School à Oberursel. Ses deux dernières années scolaires, elle les a effectuées à l'internat du Collège Alpin International Beau Soleil à Villars-sur-Ollon en Suisse. Une institution qu'avait déjà rejoint le prince Félix en 1998. C'est donc là qu'ils s'y sont rencontrés. Félix et Claire en sont sortis tous deux en 2003. A l'époque, ils appartenaient à la même classe. Claire y avait d'ailleurs remporté le prix de l'excellence. Le baccalauréat qu'elle a obtenu était surtout axé sur l'histoire, l'anglais, l'allemand, la psychologie et l'art.

Claire Lademacher au mariage de Guillaume et Stéphanie
en octobre 2012, aux côtés de la princesse Xenia Galitzine et de
son époux Alberto Matta Mayo
Photo : Laurent Blum / Luxemburger Wort
Claire décida ensuite d'effectuer un cursus en communication internationale à l'Université américaine de Paris. Après avoir obtenu sa licence en 2007, elle eut l'occasion de connaître ses premières expériences professionnelles au sein de la maison d'édition Condé Nast à New York, dans son département publicité à Munich, puis comme gestionnaire de projets chez IMG World à Berlin.

A la fin de l'année 2011, elle s'est inscrite à l'Université Regina Apostolorum de Rome afin d'y obtenir un master en bioéthique. Depuis 2009, elle avait d'ailleurs l'occasion de travailler pour la chaire de bioéthique et droits humains de l'UNESCO, notamment au niveau des domaines de la recherche, de la coordination événementielle et de la communication de l'organisation. Cette institution romaine a accueilli à partir d'octobre 2009 le prince Félix qui y a préparé en italien lui aussi un master en bioéthique.

La biographie communiquée par la Cour grand-ducale, nous apprend encore que Claire préparait lorsque les fiançailles ont été annoncées un doctorat sur les aspects éthiques du consentement au don d'organes. Les mois précédents les fiançailles, elle était d'aulleurs chercheuse invitée au sein du Kennedy Institute of Ethics de l'Université de Georgetown à Washington. Outre sa langue maternelle, la future épouse du prince Félix s'exprime aussi en anglais, en français et en italien. Très sportive, elle apprécie la danse et pratique le tennis, le volley-ball, le ski et le badminton. Claire Lademacher est inspirée par les thématiques à caractère social et culturel, ce qui lui a été inculqué par ses parents. Elle aime les voyages et a déjà eu l'occasion de s'impliquer au sein de projets humanitaires comme en Inde en 2002.

Félix et Claire regagnent le palais grand-ducal
à l'issue du mariage religieux de Guillaume et Stéphanie
Photo : RTL Télé Lëtzebuerg
Le prince Félix apparaissait en sa compagnie depuis plusieurs années. Claire Lademacher l'a ainsi accompagné à plusieurs reprises, notamment lors de mariages, ce qui lui permit de faire connaissance notamment avec les frères et la sœur du prince Félix. Lors du mariage du grand-duc héritier Guillaume en octobre 2012, Claire Lademacher figurait d'ailleurs parmi les invités. Après le mariage religieux, Félix et Claire avaient même regagné le palais grand-ducal ensemble. Ont-ils attendu que l'héritier au trône se marie avant d’officialiser leur relation ? Quelques semaines avant l'annonce officielle des fiançailles, le magazine allemand Bunte avait évoqué la possibilité d'un prochain mariage à la Cour grand-ducale, une information qui avait été relayée par une partie de la presse luxembourgeoise. L'année 2012 se clôture ainsi en beauté après le mariage de l'héritier au trône, mais aussi les mariages de deux fils de la princesse Marie-Astrid, les archiducs Imre et Christoph.