31 août 2011

La reine Elisabeth et l'égyptologie



Une du Soir Illustré ( 8 mars 1930)
La jeune Elisabeth von Wittelsbach, duchesse en Bavière, se rend en Égypte pour la première fois au cours d'un voyage de l'impératrice Elisabeth d'Autriche, sa tante et marraine, autour de la Méditerranée. Ce n'est que quelques années plus tard, en tant que reine des Belges, qu'elle voue une vraie passion à ce pays et son antique civilisation.

Le début du XXe siècle est marqué par l'orientalisme, à la mode chez les artistes, écrivains et poètes, et gagne également les hautes personnalités. Mais un autre événement passionne la reine : la découverte, le 4 novembre 1922, de la tombe de Toutânkhamon, onzième pharaon de la XVIIIe dynastie. Les fouilles, commandées par Lord Carnarvon (1866-1923), sont effectuées par l'archéologue et égyptologue britannique Howard Carter (1874-1939). Par ailleurs, la reine avait eu l'occasion de visiter une exposition à l'occasion du centenaire du déchiffrage des hiéroglyphes par Champollion.

Elisabeth et Jean Capart quittant le Winter Palace de Louxor (© Le Soir Illustré du 8 mars 1930)

Elisabeth est alors mise au courant de cette découverte via un article paru dans "Le Flambeau", signé par l'égyptologue belge Jean Capart (1877-1947). Elle démontre très vite son souhait d'assister à l'ouverture officielle de la troisième chambre du tombeau. Semble-t-il par l'intercession des autorités égyptiennes, Carter et Carnarvon cessent les travaux en attente de la venue de la reine : l'ouverture est prévue le 17 février. Partie de Bruxelles, le 9 février 1923, en compagnie de son fils aîné, le prince Léopold, et de Jean Capart, elle arrive à Alexandrie six jours plus tard. Elle passe par Le Caire et Thèbes, mais, pour une raison encore inconnue aujourd'hui, elle n'assiste pas à l'ouverture le 17 février... Le lendemain, elle se rend tout de même dans le tombeau. Elle pose beaucoup de questions, mais selon l'avis de Carter, elle se mêle un peu trop des recherches et perturbe le bon déroulement des opérations. Le biographe de l'archéologue britannique indiquera par ailleurs : "Les personnages royaux n'ont pas beaucoup de compréhension pour les gens ordinaires". La reine, elle, semble conquise : elle visite trois fois le site, dans la Vallée des Rois, et se verra offrir un fragment englué d'huile qui protégeait le tombeau qu'elle remettra aux Musées d'Art et d'Histoire du Cinquantenaire.

Arrivée de la reine et de sa suite au lieu de la tombe du pharaon Toutânkhamon, en compagnie de Lord Carnarvon (© Le Soir Illustré du 8 mars 1930)

La reine reçoit les explications de Jean Capart avant de pénétrer dans le tombeau. Le prince Léopold, lui, s'entretient avec Lors Carnarvon (© Le Soir Illustré du 8 mars 1930)
Profitant de cette visite qu'il a réalisé en compagnie de la reine et du visible enthousiasme de celle-ci, Jean Capart décide de créer une fondation. La Cour donne l'autorisation, le 21 septembre 1923, afin qu'elle soit nommée Fondation Égyptologique Reine Elisabeth. Cette fondation veut promouvoir les études égyptologiques et papyrologiques en Belgique et soutiendra l'obtention d'une concession de fouilles à El Kab, finalement obtenue par la Belgique en 1936. En 1925, Capart lance également une revue, Chronique d’Égypte tandis que les Éditions de la Fondation Égyptologique Reine Elisabeth publie chaque année diverses publications scientifiques.

Message de condoléances de la Fondation suite au décès du roi Albert Ier (© Collection personnelle)

En 1930, la reine entreprend un nouveau voyage en Egypte, mais cette fois-ci, accompagnée du roi Albert Ier. Les souverains embarquent à Gênes, après s'être entretenu avec le prince Umberto et la princesse Marie-Josée de Savoie, à bord du S.S. "Esperia" en direction d'Alexandrie. Le couple visite tout d'abord le site des pyramides et du Sphinx ainsi que les nouvelles fouilles ayant cours sur ce même site : la mise à jour de la nécropole de Ra-Ouer, grand prêtre de la déesse Nakb. 


Arrivée du couple royal sur le site de Gizeh (© Le Soir Illustré du 22 mars 1930)

Le roi et la reine arrivent sur le site des nouvelles fouilles archéologiques (© Le Soir du 22 mars 1930)

Le couple visite également la tombe du pharaon Ramsès Ier, mais la reine Elisabeth s'adonna à de nombreuses autres visites, seule, tandis que le roi Albert Ier honora de sa présence d'autres activités notamment avec le roi Fouad d’Égypte sans rapport avec la civilisation pharaonique. A bord d'un yacht royal, la reine remonte la Haute Égypte vers Assouan. Elle se rend au temple de Karnak, sur le site de Louxor qu'elle avait déjà visité en 1926, le temple de Deir-el-Bahari ou encore Medinet Habou. Elisabeth eu également l'occasion de remettre au roi Fouad un ouvrage sur Memphis écrit par Jean Capart.

Les souverains sortant de la tombe de Ramsès Ier (© Le Soir Illustré du 5 avril 1930)

© Une du Soir Illustré du 5 avril 1930

A Karnark, accompagnée de la comtesse de Caraman-Chimay, dame d'honneur de la reine, du Jean Capart, de Sader Wahna Pacha et de M. Nolf (© Le Soir Illustré du 5 avril 1930)



La reine et Paul Hymans, ministre belge des Affaires étrangères à Karnak (© Le Soir Illustré du 5 avril 1930)

La reine est hissée sur une chaise à poulie afin de mieux admirer le sommet d'un pylône du temple de Louxor (© Le Soir Illustré du 5 avril 1930)

Statuette offerte à la reine Elisabeth lors de son passage à Louxor par Sir Robert Mond, président de l'Egyptian Exploration Society. Celle-ci, en schiste, est censée représenter la reine Hatchepsout. Elle a ensuite été remise aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire. (© Le Soir Illustré du 17 mai 1930)

La reine pose entre Ramsès III et le dieu Thot à Medinet Habou (© Le Soir Illustré du 5 avril 1930)


Le roi et la reine se rendent encore en Égypte en 1931 dans le cadre d'un voyage privé avec la sœur d’Élisabeth, Sophie (1875-1957), veuve du comte de Toering-Jettenbach. L'année suivante, elle inaugure une exposition consacrée à la reconstitution des ateliers de Thoutmès, sculpteur du pharaon Akhenaton et de son épouse Néfertiti. 

Logo de l'Association Égyptologique Reine Elisabeth
Pour consulter son site Internet : ici

Aujourd'hui, la Fondation existe toujours. Depuis plusieurs années, elle est devenue une a.s.b.l. et porte désormais le nom d'Association Égyptologique Reine Elisabeth et est toujours hébergée par les Musées Royaux d'Art et d'Histoire. L'actuel président du conseil d'administration est le comte Arnould d'Arschot Schoonhoven. La revue Chronique d’Égypte existe toujours ainsi que les nombreuses publications scientifiques qui paraissent chaque année. L'association organise des cycles de conférences aux Musées Royaux annuellement et possède une bibliothèque égyptologique et papyrologique considérée comme l'une des plus riche au monde.

Diverses personnes au sein de la famille royale ont, depuis lors, eu l'occasion de visiter différentes lieux d’Égypte, notamment le riche musée du Caire. La princesse Mathilde est par ailleurs très attirée par cette civilisation et a visité, il y a peu, l'exposition se tenant à Bruxelles et mettant en scène la découverte du tombeau de Toutânkhamon et son fabuleux trésor.

27 août 2011

Naissance de l'archiduc Christophe

L'archiduc Christophe, Henri, Alexander, Marcus d'Aviano d'Autriche, troisième enfant de la princesse Marie-Astrid de Luxembourg et de l'archiduc Carl-Christian d'Autriche, est né le 2 février 1988 à Genève.

La princesse Marie-Astrid portant l'archiduc Christophe, entourée de ses enfants l'archiduchesse Marie-Christine (née en 1983) et l'archiduc Imre (né en 1985)
(© Collection personnelle)

Le petit archiduc Christophe entouré de ses parents, de sa sœur et de son frère (© Collection personnelle)

(© Collection personnelle)

23 août 2011

Albert II et Paola en vacances

     
Couverture de l'hebdomadaire Paris Match Belgique (n°519) du 18 au 24 août 2011
Dans l'hebdomadaire Paris Match Belgique de cette semaine on y découvre plusieurs photos du couple royal belge en vacances. Il est rare que le couple royal pose pour un photographe au cours de leurs vacances. Mais il faut dire que le photographe, Olivier Polet, est un habitué de la famille royale : non seulement il a l'occasion de les suivre fréquemment au cours de nombreuses obligations (comme les voyages à l'étranger) mais aussi dans leur intimité. Il a ainsi sorti un très bel album pour le 10ème anniversaire de mariage de Philippe et Mathilde.

Les photos du couple royal, en tout décontraction, ont été prises à Valbonne, dans les Alpes-Maritimes, non loin de Châteauneuf-Grasse où le couple possède une propriété : "Le Romarin".


19 août 2011

Naissance de l'archiduc Imre

L'archiduc Imre, Emmanuel, Simeon, Jean, Carl, Marcus d'Aviano est né le 8 décembre 1985 à Genève. Il est le deuxième enfant de l'archiduc Carl-Christian d'Autriche et de la princesse Marie-Astrid de Luxembourg.

L'archiduc Imre d'Autriche à l'hôpital, entouré de ses parents et de sa sœur, l'archiduchesse Marie-Christine
(Carte postale - Éditions A. Rottigni)

17 août 2011

Visite du roi Baudouin et de la reine Fabiola

Chers amis,

Durant une période de deux semaines, je vais devoir réduire l'activité de ce blog car j'ai des examens à repasser. Moins d'articles seront donc publiés et il sera impossible pour moi de mettre en ligne des articles fouillés, sauf l'un ou l'autre qui ont été préparés à l'avance. Dès lors, durant cette période, je ne vous offrirais presque qu'exclusivement des photographies.


Voici donc une série de 8 photos du roi Baudouin et de la reine Fabiola. Je ne sais pas à quelle occasion celles-ci ont été prises.

© Collection personnelle
© Collection personnelle




14 août 2011

Séance photo

Le prince Louis de Luxembourg (© Collection personnelle)

Le prince Guillaume, le prince Louis, l'archiduchesse Marie-Christine et le prince Félix (© Collection personnelle)

(© Collection personnelle)

13 août 2011

Naissance de l'archiduchesse Marie-Christine

Carte postale d'époque
Marie-Christine, Anne, Astrid, Zita, Charlotte de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d'Autriche et princesse royale de Hongrie, est née le 31 juillet 1983 à 4h30. Elle est le premier enfant de l'archiduc Carl-Christian d'Autriche et de l'archiduchesse Marie-Astrid, née princesse de Luxembourg. Marie-Christine est née aux cliniques universitaires V.U.B. de Jette, dans la région bruxelloise, où ses parents s'étaient installés en décembre 1982. L'archiduc Carl-Christian travaillait alors pour une banque. L'enfant pesait 3,450 kg et mesurait 50 cm. 

Son prénom composé rappelle ceux de ses parents : "Marie" pour Marie-Astrid et "Christine" pour le féminin de Christian. Les autres prénoms, hormis évoquent ses arrières-grands-parents : la reine Astrid de Belgique (qui est aussi une référence à sa marraine), l'impératrice Zita d'Autriche et reine de Hongrie, ainsi que la grande-duchesse Charlotte de Luxembourg. Elle porte également le prénom "Anne" car la naissance a eu lieu quelques jours avant la Sainte-Anne, la mère de la Vierge Marie qui est vénérée par le Habsbourg. Le baptême s'est d'ailleurs déroulé en la chapelle Sainte-Anne du domaine de Val-Duchesse à Auderghem le 19 août. Son parrain est son grand-oncle l'archiduc Rodolphe et sa marraine est la princesse Astrid de Belgique. Cette dernière est cousine germaine de sa mère Marie-Astrid, alors que son époux l'archiduc Lorenz d'Autriche-Este est le cousin germain de son père Carl-Christian.  

12 août 2011

Le château de Villers-sur-Lesse




Le château de Villers-sur-Lesse se situe sur la commune de Rochefort, dans la province de Namur, et appartient à la Donation Royale même s'il ne connaît aujourd'hui pas d'affectation particulière. La demeure est construite en briques chauffées jaunes, en pierres bleues et en ardoises. Elle est entourée de douves et on y accède via un pont, composé de trois arches, qui date de 1826. La superficie totale des possessions de la Donation royale s'étale sur 1.640 hectares composée du château, d'un parc attenant de 37 hectares, de plusieurs centaines d'hectares de bois et de la moitié des habitations du village.

Gravure du château par A. Vasse en 1840
(le château de Ciergnon est visible en arrière-plan)

Initialement, les terres appartenaient aux seigneurs de Celles. Par le mariage en 1637 de Catherine de Celles avec Itel-Frédéric de Merode, elles passent alors aux comtes de Merode, seigneurs d'Ossogne-lez-Havelange. Ensuite, le domaine tombe dans l'escarcelle de cousins : les marquis de Merode-Deinze avant d'être vendu, avant l'année 1733, à Gédéon Desandrouin.

Gédéon Desandrouin est un riche magnat du verre, du charbon et de la métallurgie de la région de Charleroi. Il possède par ailleurs les châteaux de Lodelinsart, d'Heppignies et de Lombois. Il sera même élevé au rang de vicomte par l'empereur en 1733, peu avant de décéder en son château de Lodelinsart. Il avait épousé Marie de Condé, descendant par sa mère des maîtres-verriers italiens Colnetti qui une fois installé à Anvers avaient modifiés leur patronyme en Colnet.


A la mort de son père, c'est le vicomte Jean-Jacques Desandrouin (1681-1761) qui hérite du domaine. Il est d'abord marié à Marie-Charlotte de Houelle de Pommeray et épouse, en deuxième noces, Jourdaine Le Tirant de Villers, la fille du marquis Louis de Villers. Châtelain de Fresnes-sur-l'Escaut, il fonde en 1757 la Compagnie des Mines d'Anzin aux côtés du duc de Croÿ et du marquis de Cernay.


C'est par son fils, Pierre-Benoît (1743-1811), que passent les terres de Villers-sur-Lesse. Celui-ci a été grand-mayeur de Namur et chambellan de Sa Majesté Impériale. Marié à la comtesse Charlotte de Mac-Nény, il est le père de Juliette Desandrouin qui épousera en 1788 le comte Hilarion de Liedekerke-Beaufort. Juliette fut inhumée à Villers en 1836, en ayant cédé en 1822 ses droits à sa fille Maximilienne-Ermeline de Liedekerke-Beaufort. Cette dernière épouse le comte Alphonse-Ghislain de Cunchy, famille à laquelle passe donc le bien.


En 1857, le château est la proie des flammes et l'aile droite est reconstruite. Le roi Léopold II achète finalement la propriété en 1882 au comte de Cunchy, désirant en faire une résidence d'été pour les futurs ducs de Brabant. Par son achat, il entre également en possession de fermes à Villers-sur-Lesse, Jamblinne, Jambjoul, Génimont, Naron, Nafal et Vignée, dont il désire en faire des fermes modèles. Son vœu quant à l'affection du château sera exaucé puisque quelques années plus tard, le prince Léopold et la princesse Astrid, alors ducs de Brabant, en feront leur résidence de villégiature en Belgique de 1930 à 1934.

Il serait de tradition que la reine se rende chaque année au château le temps d'un week-end avec des amis et de membres de la noblesse pour une partie de chasse. Je ne sais pas si la tradition est toujours aujourd'hui respectée. En d'autres temps, le château sert aux scouts ou à d'autres activités ponctuelles. Mais le château n'est pas ouvert au public, et l'on ne dispose pas de photos de l'intérieur.

Photo : Province de Namur)

Le 4 septembre 2012, la reine Paola était présente (de façon très discrète puisque cette activité n'a pas été annoncée par le Palais) à une rencontre organisée au château de Villers-sur-Lesse à l'initiative du Gouverneur de la province de Namur concernant une réflexion sur la mise en place d'un projet d'entreprise de formation par le travail (EFT). La rencontre s'est déroulée en présence de l'Intendant de la Liste Civile, du Président de la Donation Royale et des Gouverneurs des provinces de Namur et de Hainaut. Une visite de l'ancienne ferme du moulin a également été effectuée.

10 août 2011

Visite d'Etat chinoise au Luxembourg

Les 18 et 19 novembre 1987, le président de la république populaire de Chine, Li Xiannian (1909-1992) et son épouse Lin Mei étaient en visite d’État au Luxembourg.

Le grand-duc héritier Henri, la grande-duchesse Joséphine-Charlotte, Li Xiannian, le grand-duc Jean, Lin Mei et la grande-duchesse héritière Maria-Teresa (© Collection personnelle)

(© Collection personnelle)

9 août 2011

La prestation de serment du roi Albert II

Il y a 18 ans, se déroulait l’avènement du roi Albert II, le 9 août 1993. Le roi Baudouin était décédé le 31 juillet et comme le prévoyait la Constitution, la prestation de serment devait se tenir dans un laps de temps maximum de 10 jours.

A 14h45, la famille royale arrive au Palais de la Nation : la reine Fabiola, le prince Philippe, la princesse Astrid, l’archiduc Lorenz (à l’époque il n’est pas encore titré prince de Belgique) et leurs enfants, le prince Amedeo et la princesse Maria-Laura, ainsi que le prince Laurent. Elle est accueillie devant le péristyle fleuri par les présidents des deux Chambres. La famille royale se rend ensuite dans le Salon des Tapisseries du Sénat où ils y attendront l’arrivée de Paola.


Quelques minutes plus tard, les futurs souverains arrivent au Parlement avec une Lincoln noire décapotable où ils sont également accueillis devant le péristyle. Le prince Albert a ceint le grand uniforme de lieutenant-général de l’armée de terre agrémenté du grand cordon de l’Ordre de Léopold. La future reine porte un manteau crème d’Olivier Strelli, elle rejoint le reste de la famille royale dans le salon du Sénat.

A 15h01, celui qui est encore le prince Albert de Belgique, prince de Liége, fait son entrée, ovationné par l’assistance composée de plus de 700 invités. Les membres de gouvernement, les députés et parlementaires sont présents, certains sont revenus de vacances expressément pour l’événement. Plusieurs ambassadeurs accrédités à Bruxelles ont été invités, ainsi que neuf représentants de la C.E.E., Jacques Delors, président de la Commission Européenne, un représentant du secrétaire général de l’O.T.A.N., le primat de Belgique, le cardinal Daneels et les évêques de Belgique, sans oublier les représentants de la Cour de Cassation, du Conseil d’Etat et de la Cour d’Arbitrage. Certains invités n’ont d’ailleurs pas trouvés de place assiste et sont installées dans les travées.

La famille royale s’installe à gauche du trône drapé d’amarante rouge Cobourg qui est utilisé uniquement lors des prestations de serment. Une fois que les acclamations s'estompent, le sulfureux député Jean-Pierre Van Rossem, installé dans le promenoir, lance « Vice la République européenne, vive Julien Lahaut ! ». Le président de la Chambre condamne les propos du député qui est aussitôt prié de quitter l’hémicycle. La reine Fabiola parut très émue et l’assemblée ovationna de nouveau le roi suite à l’incident.




Julien Lahaut était un homme politique communiste. Lors de la prestation de serment de Baudouin en tant que prince royal en 1950, le parlementaire communiste Georges Glineur entonna un « Vive la République », repris par d’autres dont Lahaut. Quelques jours plus tard, il fut assassiné chez lui par deux individus, non encore identifier à ce jour. Des rumeurs font état qu’il puisse s’agir de léopoldistes.

Une fois l’incident clos, le président du Sénat, Franck Swaelen et le président de la Chambre des Représentants, Charles-Ferdinand Nothomb accueillent solennellement le prince de Liége et l’invitent à prêter le serment constitutionnel. Le roi prononce alors le traditionnel « Je jure d’observer la Constitution et les lois du peuple belge, de maintenir l’indépendance nationale et l’intégrité du territoire ». Il est 15h07 et la Belgique a un nouveau roi, le drapeau tricolore est remonté sur le Palais royal. Le souverain paraissait ému et ne cessait de trembler ce qui fit courir la rumeur qu’il était atteint de la maladie de Parkinson, alors qu’il ne s’agissait que de stress.


Le désormais sixième roi des Belges s’adonne alors à un discours :

« Je viens de prêter devant vous le serment constitutionnel. De tout cœur, la Reine et moi nous nous mettons au service du pays. L’exemple de mon frère et de la reine Fabiola sera pour la reine Paola et moi une précieuse source d’inspiration, et les valeurs qu’ils ont si bien incarnées nous guideront dans l’exercice de notre tâche. Je voudrais vous remercier ainsi que tout le pays pour la chaleur exceptionnelle de l’hommage qui a été rendu ces derniers jours à mon frère le roi Baudouin. Cela a très profondément ému tout notre famille.

Vous avez à juste titre associé étroitement à cet extraordinaire hommage la reine Fabiola, car l’action du Roi était aussi l’action d’un couple où les conjoints s’aidaient mutuellement aussi bien dans les moments heureux que dans les épreuves de la vie. Que la reine Fabiola soit remerciée pour tout ce qu’elle a fait et continuera, j’en suis sûr, à faire pour le pays.

Mais vous le savez, mon frère n’était pas homme à se réfugier dans la tristesse même aux moments les plus difficiles. Il aimait tirer des enseignements du passé pour envisager l’avenir. Je voudrais faire de même avec vous.

Sur le plan politique, il me semble que nous ne pouvons pas prendre de meilleure inspiration que le dernier discours du roi Baudouin qui est devenu son testament politique.

Au lendemain des votes achevant de faire de la Belgique un Etat fédéral, je vous demande de traduire dans les faits les nouvelles institutions, de les faire fonctionner au mieux dans un esprit de concorde, de bonne volonté, de tolérance et de civisme fédéral.

En ce moment où les égoïsmes collectifs prennent un peu partout dans le monde des formes inquiétantes, montrons qu’il est possible de faire vivre harmonieusement dans un même pays les femmes et les hommes de cultures différentes qui l’habitent. Ce sera le plus bel hommage que nous puissions rendre au roi Baudouin.

Faisons vivre ce civisme fédéral auquel il nous appelait et ne sous-estimons pas la valeur d’exemple qu’il peut avoir pour l’Europe.

Mais il est d’autres défis que nous devons relever ensemble, à commencer par celui de l’emploi. Pour faire face à ce problème, il me paraît qu’une attention particulière doit être accordée à la promotion de nos exportations. Le moment me paraît aussi venu de préparer  nouveau consensus économique et social. Nous y sommes parvenus au lendemain de la guerre et avons joué un rôle de pionnier.

Faisons de même aujourd’hui. Ayons de l’ambition pour notre pays.

Je voudrais conclure en évoquant le grand danger qui guette les femmes et les hommes de notre temps sur le plan moral. Il a été décrit avec une extraordinaire lucidité, il y a plus de 150 ans par Alexis de Tocqueville et je le cite :

"Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde. Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils remplissent leur âme. Chacun d’entre eux, retirés à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine. Quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point. Il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul ; et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie"

Pour faire face à menace de l’égoïsme individuel et collectif, il n’y a qu’une solution : la solidarité. Sachons la mettre en œuvre à tous les niveaux : au sein de notre pays d’abord, en protégeant les plus fragiles ; au sein de la Communauté européenne en poursuivant la construction d’une Europe fédérale, dynamique et sociale ; au sein de notre continent en aidant l’Europe centrale et orientale à se relever ; et enfin vis-à-vis du tiers monde où tant de femmes, d’hommes et d’enfants vivent dans des conditions inhumaines.

Mesdames et Messieurs, unissons nos forces pour faire de notre pays un modèle de justice et de paix et un exemple d’Etat fédéral moderne.

Es Lebe Belgiën ! Vive la Belgique ! Leve België ! »


A 15h30, la cérémonie est terminée. Avant de regagner leur voiture, les souverains signent le livre d’or de la Chambre et du Sénat, placé sur une table de marbre. La famille royale peut alors gagner la Colonne du Congrès, accompagnée de l’Escorte royale, pour une cérémonie solennelle au cours de laquelle le roi prend le commandement des forcées armées.

La famille royale prend place sur l’estrade revêtue de rouge. Le roi, flanqué du ministre de la Défense et du chef de l’Etat-Major, dépose une couronne de fleurs auprès de la tombe du Soldat Inconnu. Après avoir tenu une minute de silence, Albert II ranime la flamme en même temps que l’on joue le « Last Post ». Il signe ensuite le livre d’or et se fait présenter les chefs d’Etat-Major de la Force terrestre, de la Force aérienne, de la Force navale et du Service médical. Ensuite, sur l’esplanade de la Cité administrative, il prend part à une revue des détachements qui défileront peu après : Force navale, École royal militaire, École des sous-officiers, 12ème bataillon de Ligne, Force aérienne et Service médical.



Le souverain salue alors les huit étendards, coïncidant avec sa prise de commandement des forces armées, alors que le Brabançonne est jouée. Le drapeau du 12ème Régiment de Ligne a été remis par Léopold Ier en 1832, il est le plus grand et le plus ancien. Celui de l’Ecole royale militaire fut remis par Albert Ier en 1927, celui de l’Ecole technique de la Force aérienne par le roi Baudouin en 1954 au service de Guet, celui du 2ème Wing tactique par Albert Ier en 1919 à l’aviation militaire, celui de la Force navale par le Régent Charles en 1946, les deux étendards des écoles pour sous-officiers ont, eux, été attribués en 1926 initialement aux écoles des pupilles de l’armée. Quant au plus récent, l’étendard du Service médical, il a été remis par le roi Baudouin en 1962.

Le couple royal est allé ensuite à la rencontre des anciens combattants avant de faire place au défilé et puis à ce qu’on appelle la « Joyeuse Entrée », inaugurant les nouveaux souverains dans la capitale (d’autres suivront ensuite dans les grandes villes du royaume). Le cortège remonte la rue Royale, toujours accompagné de l’Escorte à cheval, et s’arrête à l’angle de la rue tandis que les cloches de l’église Saint-Jacques-sur-Coudenberg sonnent. La famille royale, avec à sa tête les souverains et la reine Fabiola, prend un bain de foule pendant vingt minutes.



Arrivés au palais royal, trois détachements de l’Ecole royale militaire sont disposés dans la cour d’honneur où le Grand maréchal de la Cour accueille le roi et la reine. D’autres membres de l’Escorte royale forment, eux, une haie d’honneur. A 17h05, la famille royale apparait au balcon du Palais royal, acclamée par la foule.

Après cet autre moment fort de la journée, les souverains font une dernière halte au carrefour formé par le boulevard du jardin Botanique et par la rue Royale. Là, à 17h45, ils saluent les bourgmestres de Bruxelles, de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek. Il est en effet de tradition que le souverain, en tant que citoyen de Bruxelles, salue son bourgmestre et comme le cortège empruntait également des artères des villes de Saint-Josse-ten-Noode et de Schaerbeek, les bourgmestres de ces dernières communes furent conviés. Quelques minutes après cet intermède, le couple royal regagne Laeken, clôturant ainsi cette journée historique pour la Belgique.

Vous pouvez visionner une vidéo de cette journée sur les sites de la Sonuma ou de l'INA.

8 août 2011

Naissance de la princesse Louise de Belgique

La princesse Louise, Sophie, Mary de Belgique est née le 6 février 2004, à 21 heures 34, aux cliniques universitaires Saint-Luc à Woluwé-Saint-Lambert. La petite princesse de 54 centimètres et de 3,420 kilos est la première enfant du prince Laurent et de la princesse Claire.

Le prince Laurent est apparu lors de la conférence de presse comme un papa comblé. Dans les détails qu'il a livré à la presse, il a raconté que son épouse avait assisté dans la journée à l'avant-pemière du film "Podium" et qu'ils avaient terminés la soirée avec dans amis dans le carré VIP d'une discothèque chic.

La soirée même de sa naissance, la princesse a eu de la visite :  le roi Albert II et la reine Paola, ses grands-parents paternels, Nicholas et Nicole Coombs, ses grands-parents maternels, ainsi que sa tante, Johanna Coombs. Les jours qui suivirent ce fut au tour du prince Philippe et de la princesse Mathilde, de la princesse Astrid et du prince Lorenz accompagnés de leur fille Maria-Laura, de la reine Fabiola et de Matthew Coobs, frère de Claire.

La princesse Louise et ses parents, le prince Laurent et la princesse Claire (© Palais royal - Collection personnelle)

(© Palais royal - Collection personnelle)

Elle a été baptisée, dans la plus stricte intimité, le 4 septembre 2004 chez le baron et la baronne Jacques-Ernest Solvay de La Hulpe, amis proches du prince Laurent. Le Palais n'a jamais communiqué le nom du parrain et de la marraine. Il semblerait que la baronne Marie-Claude Solvay, née Boulin, soit l'une des marraines de la princesse Louise car le baptême a eu lieu en son domaine de La Hupe et elle était présente à la communion de la princesse en juin dernier. La princesse Margaretha de Liechtenstein, née princesse de Luxembourg, pourrait également être marraine de la princesse. Quant au choix du parrain, celui-ci a posé problème lorsque le prince a émis le souhait de confier cette tâche à un ami musulman. Très vite, même si rien n'a été confirmé, le nom du prince Reza Pahlavi, fils du dernier Shah d'Iran, a circulé. Il était d'ailleurs présent au mariage du prince Laurent et de la princesse Claire le 12 avril 2003. Cela créa alors un incident diplomatique car à ce moment l’État belge tentait de faire revenir deux fillettes bloquées à l'ambassade de Belgique à Téhéran, et le possible choix du prince Reza ne plaisait aucunement au régime iranien.    


7 août 2011

Le château de Ciergnon


Le château de Ciergnon, joyau de la Donation royale, rattaché à la commune d’Houyet, surplombe la région et offre une vue imprenable sur celle-ci. Durant la majeure partie du Moyen-Age, le castel de Ciergnon dépendait juridiquement de celui de Poilvache, situé sur la commune de Houx. Au XIVème siècle, on trouve d’ailleurs une famille de Ciergnon. En 1450, les terres passent aux Salmier, originaires de Dinant. Cette famille donne le domaine le 20 mars 1559 à l’abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy à Rochefort. Cette situation perdura jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. En 1840, le roi Léopold Ier acheta 1.500 hectares à Ciergnon et demanda dès 1842 à l’architecte Duvinage de construire un pavillon de chasse et une terrasse-belvédère. Cet achat fut motivé par la santé fragile de son épouse, la reine Louise-Marie, qui préférera cependant la côte pour prendre le bon air.

Lithographie du château de Ciergnon

Léopold II a poursuivi l’œuvre de son père dans cette région : non seulement il augmenta en superficie le domaine de la Couronne dans les Ardennes mais il y remodèla certaines constructions. Ainsi, en 1888, il chargea son architecte fétiche, Alphonse Balat, de modifier la modeste demeure en un superbe château de style néo-gothique, tel qu’on peut encore l’admirer aujourd’hui. Balat conserva le corps de logis principal et les deux tours d’angle, éléments auxquels il ajouta deux autres tours carrées du côté du parc-nord, un frontispice central et une galerie. Le domaine fut complété par des écuries et une chapelle. Comme de nombreuses autres propriétés et terres du roi Léopold II, Ciergnon a rejoint la Donation royale en 1903. De cette manière la propriété fut cédée à l’Etat belge mais ce dernier s’engagea de le mettre à disposition de la famille royale. Dès lors, il est devenu, après Laeken, le lieu  privilégié des souverains belges. 




Durant la Seconde Guerre mondiale, les princes Baudouin et Albert y passèrent beaucoup de temps. Le vicomte Gatien du Parc, à la demande de Léopold III, s’occupa des enfants royaux. Des compagnons de jeu vinrent les rejoindre : Charles-Albert et Baudouin-Robert de Jamblinne de Meux, André d’Hoop et Jules Hens. Une salle de classe y fut aménagée afin que les princes puissent poursuivre leur formation avec plusieurs précepteurs. La vie était plutôt spartiate : pas de chauffage central et il fallait se laver à l’eau froide. Le roi avait également souhaité que ses enfants soient initiés au scoutisme et aux travaux manuels. Ils s’adonnèrent donc à la construction d’un petit pavillon de bois. Existant toujours aujourd’hui, il abrita des aviateurs alliés, des prisonniers évadés et des résistants. Les princes avaient pour habitude de retrouver Laeken et leur père une fois toutes les deux semaines, le dimanche. Mais le lieu fut jugé en juillet 1942 moins sûr et les deux frères furent de retour à Laeken.  


Construction du pavillon
© Collection Th. du Parc

En 1948, le prince Charles, frère du roi Léopold III et alors régent, décida d’obturer la galerie construite par Balat et il y fit ajouter deux étages par-dessus. Après la Question Royale et l’avènement du roi Baudouin, la famille royale prit l'habitude de passer une bonne partie des vacances d'été au château de Ciergnon. Certaines personnalités de passage en Belgique y étaient alors conviées, avec la possibilité de se détendre lors d'une partie de golf. C'est également dans ce lieu que le 17 septembre 1960, à onze heures, doña Fabiola de Mora y Aragon, la fiancée du roi Baudouin, fut présentée à la presse au lendemain de l’annonce officielle faite par le Premier Ministre. Le couple royal a utilisé Ciergnon comme seconde résidence, même s'il aimait également se rendre dans sa résidence espagnole de Motril ou au domaine d'Opgrimbie dans le Limbourg.

La princesse Lilian et le prince Alexandre sur la terrasse-belvédère en 1953
© Collection de photos du Roi Léopold III

Alors princes de Liège, Albert et Paola avaient déjà leur havre de paix dans les Ardennes : le château de Fenffe, appartenant lui aussi à la Donation royale. Suite à leur avènement en 1993, ils le délaissèrent au profit du château de Ciergnon. Habituellement, le couple royal y séjournait du jeudi soir au dimanche soir, sauf lors des vacances d’été lors desquelles le roi Albert II et la reine Paola préféraient leur villa dans le sud de la France. A plusieurs reprises, il arriva que le souverain y tienne audience en pleine crise politique. 


Diverses célébrations familiales s'y sont déroulées sous ce règne comme le 60ème anniversaire du roi Albert II en 1994 ou les baptêmes des enfants des ducs de Brabant : Elisabeth, Gabriel, Emmanuel et Éléonore. Ceux-ci se déroulèrent dans une petite chapelle de style campagnard, restaurée à l'initiative de la reine Paola qui mit également son empreinte dans les jardins du domaine. Depuis 2013 et l'accession au trône du roi Philippe, le château de Ciergnon changea, comme il est de tradition, de propriétaire. Philippe, Mathilde et leurs enfants y ont déjà passé plusieurs week-ends ou congés scolaires. En tant que seconde résidence du couple royal, le domaine est gardé par un détachement de la Sécurité.

3 août 2011

Archives : baptême du prince Louis de Luxembourg en 1986

Né le 3 août 1986, le prince Louis a été baptisé le 14 septembre suivant. Il est le dernier enfant des grands-ducs héritiers Henri et Maria Teresa à avoir été baptisé dans la Salle des Fêtes du Palais grand-ducal. En effet, la princesse Alexandra et le prince Sébastien ont par la suite été baptisés à Fischbach. La cérémonie était présidée par l’archevêque de Luxembourg Jean Hengen, assisté du chanoine Mathias Schiltz (vicaire général), de l'abbé Georges Vuillermoz (aumônier de la Cour) et de l'abbé Roger Heintz (curé de Saint-Michel). Le prince Louis a reçu comme parrain Xavier Sanz de Acedo, un ami de la famille. Sa tante la princesse Margaretha de Liechtenstein a été choisie comme marraine.

Les grands-parents du nouveau né étaient présents, tout comme la princesse Marie-Astrid et son époux l'archiduc Carl-Christian d'Autriche, venus avec leurs deux enfants Marie-Christine et Imre. La princesse Margaretha était accompagnée de son époux le prince Nikolaus de Liechtenstein et de leur fille la princesse Maria-Anunciata. La sœur de Maria Teresa, Catalina, avait effectué le déplacement avec son époux Carlos Esteve et leur fille Katarina. Vivant au grand-duché, la duchesse douairière de Hohenberg, née princesse Elisabeth de Luxembourg et sœur du grand-duc Jean, était également présente à ce rendez-vous familial. Du côté des autorités, figuraient le président du gouvernement Jacques Santer et le vice-président du gouvernement Jacques Poos, le président du Conseil d'Etat François Goerens, la bourgmestre de Luxembourg Lydie Wurth-Polfer, sans oublier le Maréchal de la Cour Roger Hastert.

© Collection personnelle Valentin Dupont
© Collection personnelle Valentin Dupont
© Collection personnelle Valentin Dupont
© Collection personnelle Valentin Dupont
© Collection personnelle Valentin Dupont
© Collection personnelle Valentin Dupont
Photo de famille
© Collection personnelle Valentin Dupont
Assis (de g. à d.) : le grand-duc Jean de Luxembourg, le prince Guillaume de Luxembourg, la grande-duchesse héritière
Maria Teresa de Luxembourg portant le prince Louis, le grand-duc héritier Henri de Luxembourg, le prince Félix de
Luxembourg, l'archiduchesse Marie-Christine d'Autriche et la grande-duchesse Joséphine-Charlotte de Luxembourg

Debout (de g. à d.) : Catalina Mestre Esteve portant sa fille Katarina, la duchesse douairière de Hohenberg (née princesse Elisabeth de Luxembourg), Carlos Esteve, Maria Teresa Batista y Falla, le prince Nikolaus de Liechtenstein portant sa fille Maria-Anunciata, la princesse Margaretha de Liechtenstein (marraine), José Antonío Mestre y Alvarez, Xavier Sanz de Acedo (parrain), l'archiduchesse Marie-Astrid portant son fils Imre, et l'archiduc Carl-Christian d'Autriche

Lien vers un autre article : Naissance du prince Louis de Luxembourg en 1986